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Les caractéristiques spécifiques de chacune de ces molé- cules doivent être prises en compte en cas de prescription chez une femme allaitante. Toutefois, au vu des connaissan- ces actuelles sur ces molécules, l’utilisation aux posologies habituelles d’un macrolide est compatible avec l’allaitement. Le chef de file de cette classe d’antibiotique est l’érythromycine (Erythrocine®, Abboticine®, Egery®, Ery®, Erythrogram®, Logécine®), qui reste un traitement de pre- mière intention dans les infections à Mycoplasmes, à Chlamydia, à Bordatella, et pour le traitement des légionel- loses. Cette classe comprend aussi l’azythromycine Après prise orale, la clindamycine (Dalacine®) est rapi- (Azadose®, Zithromax®), la clarithromycine (Naxy®, Ze- dement et presque complètement absorbée. En utilisation clar®), la dirithromycine (Dynabac®), la josamycine locale, 1,7% à 7,5% de la dose seront absorbés en fonction (Josacine®), la midécamycine (Mosil®), la roxithromycine de l’utilisation. Par exemple, environ 4% du produit actif (Claramid®, Rulid®), et la spiramycine (Rovamycine®). passe dans le sang après utilisation par voie vaginale. Les principaux effets secondaires sont d’ordre digestifs (nausées, L’azythromycine, la clarithromycine et la roxithromycine vomissements, diarrhées, flatulences, colites), et un cas de ont une biodisponibilité orale plus importante que les autres colite pseudomembraneuse a été rapporté chez un enfant molécules, et ce qui sera excrété dans le lait sera mieux ab- directement traité par clindamycine. Il existe peu de données sorbé par l’enfant. Les principaux effets secondaires sur son passage lacté, mais ce dernier semble insuffisant rapportés avec les macrolides sont d’ordre digestifs : nau- pour avoir un impact sur l’enfant allaité ; par ailleurs, la sées, vomissements, diarrhées. Des sténoses du pylore ont clindamycine est couramment utilisée en pédiatrie. Elle est été rapportées chez des enfants traités par macrolides, et un considérée comme utilisable chez la femme allaitante. cas a été rapporté chez un enfant allaité par une mère ayant pris des macrolides. L’application d’une pommade ophtal- La lincomycine (Lincocine®) passe faiblement dans le mique à l’érythromycine chez un nourrisson permet le lait. Elle est liés à 72% aux protéines plasmatiques, et sa biodisponibilité orale est basse (< 30%). Aucun effect se- condaire n’a été rapporté suite à son utilisation chez une femme allaitante. Surveiller chez l’enfant l’apparition éven-
MACROLIDES
Taux lacté
Dose maximale reçue
Posologie Pédiatrique
lait/plasma
par l’enfant / kg / jour
mg / kg / jour
Macrolides vrais
Abboticine®, Logécine®…) Josamycine (Josacine®) Macrolides apparentés
Il n’existe pas de données sur l’excrétion lactée de la roquinolones, ont un spectre d’activité plus large ; elles pristinamycine (Pyostacine®), qui est probablement aussi pénètrent bien dans les tissus (sauf la norfloxacine). Elles faible que celle des molécules proches. Elle est considérée sont dans l’ensemble assez bien tolérées, les troubles diges- comme compatible avec l’allaitement. On surveillera chez tifs étant les effets secondaires les plus fréquemment l’enfant la survenue éventuelle d’un effet secondaire (essen- rapportés (5% des patients). Des cas de troubles neurologi- ques périphériques ont été rapportés, ainsi que réactions allergiques et de photosensibilité avec la loméfloxacine et la L’association quinupristine + dalfopristine, utilisée en sparfloxacine. La sparfloxacine allonge l’espace QT chez milieu hospitalier, est efficace contre divers germes Gram + 3% des patients, et de rares cas de torsades de pointe ont été résistants à de nombreux autres antibiotiques. L’effet se- condaire le plus souvent rapporté est la survenue de douleur ou d’inflammation locale après administration dans une Les caractéristiques des fluoroquinolones font qu’elles perfusion. Les autres effets secondaires comportent nausées, sont susceptibles de bien passer dans le lait lorsqu’elles sont vomissements, diarrhées, prurit, myalgie et arthralgies. Cette prises par voie générale (l’utilisation locale donne lieu à un association n’est pas utilisée en pédiatrie, et il est préférable passage systémique faible). Elles ont longtemps été contre- de l’éviter chez une mère allaitante. Toutefois, ses caractéris- indiquées chez les enfants, les adolescents, les femmes en- tiques pharmacocinétiques donnent à penser qu’un passage ceintes et allaitantes, en raison d’arthropathies constatées en expérimentation animale. Depuis 10 ans, elles ont cependant été largement utilisées en pédiatrie sans que cet effet soit observé (sauf avec la péfloxacine, avec laquelle des cas ont été rapportés). Elles sont considérées comme utilisables avec précautions, l’enfant étant surveillé (essentiellement troubles Prises per os, les quinolones sont utilisées essentielle- digestifs). Utiliser de préférence la lévofloxacine, ment en cas d’infections gastro-intestinales ou génito- l’ofloxacine, ou la norfloxacine (qui est couramment utilisée urinaires. Les nouvelles molécules de cette classe, les fluo-
QUINOLONES
Taux lacté
Dose maximale reçue
Posologie Pédiatrique
lait/plasma
par l’enfant / kg / jour
mg / kg / jour
Quinolones
Fluoroquinolones
Isomère racémique de l’ofloxacine (voir ofloxacine) flox®, Logiflox®) Norfloxacine (Noroxine®) Leur demi-vie est à prendre en compte, ainsi que leur ab- sorption orale. Si le sulfafurazole (Pédiazole®, en association Les sulfamides sont utilisés tant localement que par voie avec l’érythromycine) a une demi-vie courte (6 heures), le générale, presque toujours en association. Les principaux sulfaméthoxasole (Bactrim®, Eusaprim®, en association avec effets secondaires sont digestifs, mais ils ont aussi provoqué le triméthoprime) a une demi-vie moyenne (9 à 12 heures), des troubles allergiques, des anémies mégaloblastique ou des ainsi que la sulfadiazine (Adiazine®, environ 13 heures), et la aplasies médullaires. La plupart sont fortement liés aux pro- sulfadoxine (Fansidar®, en association avec la pyrimétha- téines plasmatiques, et lorsqu’ils sont utilisés chez un mine) a une demi-vie très longue (environ 6 jours). La nourrisson, ils peuvent interférer avec la liaison de la biliru- plupart d’entre eux sont bien absorbés. Leur liaison aux bine. Ils sont donc fortement déconseillés chez les protéines plasmatiques chez l’enfant est de 32 à 90%. Toutes prématurés et les enfants de moins de 4 semaines, et contre- ces spécialités sont utilisées en pédiatrie. Aucun effet se- indiqués chez les enfants souffrant d’un ictère ou d’un défi- condaire n’a jamais été rapportés suite à l’utilisation de cit en G-6-PD. Dans l’ensemble, leur excrétion lactée est sulfamides par une mère allaitante. Les sulfamides sont considérés comme compatible avec l’allaitement, sauf si l’enfant est prématuré, malade, ictérique, ou s’il présente un SULFAMIDES
Taux lacté
Dose maximale reçue
Posologie Pédiatrique
lait/plasma
par l’enfant / kg / jour
mg / kg / jour
condaires rapportés sont essentiellement digestifs. Elle passe très peu dans le lait ; le rapport lait / plasma est de 0,27 à Cette classe comprend le métronidazole (Flagyl®, Métro- 0,31, et le taux lacté maximum relevé était de 0,5 mg/l. La nidazole Braun®), l’ornidazole (Ornidazole Copper®, Tibéral posologie pédiatrique est de 5 à 7 mg/kg/jour. Elle est consi- Roche®), et le tinidazole (Fasigyne®). Ces molécules sont dérée comme compatible avec l’allaitement. La méthénamine (Mictasol®)
Le métronidazole est la seule molécule dont l’excrétion
lactée a été étudiée. Il est rapidement et presque complète- Son activité est reliée à son hydrolyse en milieu acide, ment absorbé après prise orale, et il a une bonne pénétration avec libération de formaldéhyde. Elle est souvent combinée tissulaire. 19 à 56% du produit actif passe dans le sang après avec un acide (mandélique ou hippurique). Les effets se- utilisation vaginale. Les principaux effets secondaires sont condaires sont des nausées, des vomissement, des diarrhées, des nausées, des diarrhées, une stomatite, une sécheresse une dysurie. Elle a été utilisée chez des enfants âgés de 6 à buccale, et un goût métallique. Il peut aussi avoir un effet 12 ans. Le rapport lait / plasma est d’environ 1. similaire à celui du disulfirame en cas de consommation d’alcool. Des cas rares d’effets iatrogènes neurologiques ont La fosfomycine (Fosfocine®, Monuril®, Uridoz®)
été rapportés. Lorsque la mère prenait 200 mg de métronida- zole 3 fois par jour, la quantité reçue par le petit nourrisson Elle est utilisée pour le traitement « minute » des infec- était de 3 mg/kg pour une absorption de 500 ml de lait par tions urinaires non compliquées. Les effets secondaires les jour, ce qui est très inférieur à la posologie pédiatrique en plus courant sont à type de diarrhée, sensation ébrieuse, cas d'amibiase, qui est de 20 à 40 mg/kg/jour. Lorsque la céphalées et vaginite. Des effets secondaires sévères ont été mère prenait 400 mg de métronidazole par jour, le taux lacté rapportés : œdème, aplasie, nécrose hépatique, mégacôlon le plus élevé était en moyenne de 15,5 mg, et le taux sérique toxique. Il n’existe qu’une seule étude sur son excrétion des enfants allait de 1,7 à 2,41 mg/l, soit nettement moins lactée, et le fabricant fait état d’un taux lacté très bas, sans que le taux sérique thérapeutique (15 à 20 mg/l). Chez des aucune précision. Elle a été utilisée chez des nourrissons et mères qui prenaient soit 600 mg, soit 1200 mg par jour de des enfants à la posologie de 100 à 200 mg/kg/jour, mais au métronidazole, le taux lacté était respectivement de 5,7 et vu du peu de données existantes il est préférable d’utiliser un 14,4 mg/l, et le taux sérique chez les enfants allait respecti- vement de 0,3 à 1,4 mg/l et de 0,6 à 4,9 mg/l. Aucun effet secondaire n'a été rapporté chez les enfants allaités par une mère traitée par métronidazole, et aucun effet secondaire sérieux n'a été rapporté chez des enfants traités par ce pro- duit (traitement de première intention en pédiatrie pour Le chloramphénicol
(Cébénicol®, Chloramphénicol Faure®)
L’ornidazole est utilisé en pédiatrie à la posologie de 20
Il est fortement lipophile et a un large volume de distri- à 30 mg/kg/jour. Il est bien absorbé per os, et sa fixation aux bution, y compris le système nerveux et le lait. Au vu de ses protéines plasmatiques est < 15%. Sa demi-vie est de 12 à 14 effets secondaires potentiels gravissimes et en dépit de son efficacité, son utilisation par voie générale est réservé, chez les enfants comme chez les adultes, aux infections graves La posologie pédiatrique du tinidazole est de 50 à 70
contre lesquelles aucun autre antibiotique n’est efficace. Il mg/kg/jour. Il présente des caractéristiques pharmacocinéti- est en effet responsable d’anémies aplasiques non dose- ques similaires à celles de l’ornidazole. dépendantes généralement mortelles. Le syndrome gris (col- lapsus avec coloration grise permanente de la peau) a été décrit chez des nourrissons traités par chloramphénicol ; ce syndrome potentiellement mortel est dose dépendant. La nitrofurantoïne (Furadoïne®, Microdoïne®)
Le passage lacté du chloramphénicol est faible. Avec des posologies maternelles de 250 à 500 mg 4 fois par jour, le Elle est utilisée per os pour le traitement des infections taux lacté allait de 0,54 à 6,10 mg/l (posologie pédiatrique : urinaires, et pour le traitement prophylactique au long cours 50 à 100 mg/kg/jour). Même si le chloramphénicol n’est pas de la bactériurie. Elle peut induire une hémolyse chez les considéré comme contre-indiqué pendant l’allaitement par personne souffrant d’un déficit en G6PD. Les effets se- l’Académie Américaine de Pédiatrie, la gravité de ses effets secondaires potentiels amène à le contre-indiquer par voie
Elle est utilisée en IM ou en IV pour des infections systémi- ques. Sa demi-vie est alors de 2 à 3 heures, elle est liée à 15% aux protéines plasmatique. Les 2 études effectuées sur Les choses sont moins claires pour ce qui est des topi- son passage lacté ont rapporté un rapport lait/plasma de ques ophtalmologiques. Bien que les préparations locales à 0,18%, avec un taux lacté de 5000 à 6500 UI/l. Elle est utili- usage ophtalmiques ne donnent pas lieu à un passage systé- sée en pédiatrie (y compris chez le prématuré) à la posologie mique quantifiable, des cas d’atteintes médullaires ont été de 50.000 à 100.000 UI/kg/jour en IM ou en IV. rapportés suite à un tel usage, et même une utilisation locale est déconseillée chez les personnes ayant d’autres facteurs de Les nitrofuranes
risque de dyscrasie sanguine. Il est donc préférable de les Ce sont des antiseptiques intestinaux dont l’excrétion lac- Le thiamphénicol (Thiophénicol®)
Le nifuroxazide (Bifix®, Ercéfuryl®, Ercéryl®, Lumifu-
Il est très faiblement lié aux protéines plasmatiques (en- rex Gé®, Panfurex Gé®, Septidiaryl®) n’est quasiment pas viron 10%) et sa demi-vie est en moyenne de 2 à 3 heures. absorbé par la muqueuse intestinale lorsque cette dernière Ses principaux effets secondaires sont hématologiques, mais n’est pas lésée. Il est utilisé chez les nourrissons à la posolo- ils sont habituellement moins sévères que ceux du chloram- gie de 220 à 440 mg/jour. Il est considéré comme compatible phénicol. Il reste cependant indispensable d’en limiter l’utilisation au traitement des infections pour lesquelles aucun autre antibiotique n’est efficace. Il est utilisé en pédia- Il en est de même pour le nifurzide (Ricridène®), qui
trie à la posologie de 30 à 100 mg/kg/jour. Au vu de ses présente des caractéristiques similaires, et qui est utilisé chez effets secondaires potentiels, son utilisation pendant les nourrissons à la posologie de 10 mg/kg/jour. L’acide fusidique (Fucidine®)
Use of anti-infective agents during lactation : Part 2. Amino- glycosides, macrolides, quinolones, sulfonamides, trimethoprim, Il est très fortement lié aux protéines plasmatiques (97 à tetracyclines, chloramphenicol, clindamycin and metronidazole. 99,8%), et sa demi-vie plasmatique est de 2 à 3 heures. Il KG Chin, CE McPherson, M Hoffman, A Kutchta, C Mactal-Haaf. existe très peu de données sur son excretion lactée ; la seule • Use of anti-infective agents during lactation, Part 3 : antivirals, étude effectuée à retrouvé un taux lacté de 0,02 mg/l, antifungals, and urinary antiseptics. C Mactal-Haaf, M Hoffman, A l’enfant recevant 0,005 mg/kg/jour. Il est utilisée chez les Kuchta. JHL 2001 ; 17(2) : 160-66. nourrissons à la posologie de 40 à 60 mg/kg/jour. • Médicaments et allaitement. B de Schuiteneer, B de Coninck. Centre anti-poison de Bruxelles, 1996. Ed Arnette Blackwell. La colistine (Colimycine®)
Drugs in pregnancy and lactation. Briggs, Freeman, Yaffe. Ed Williams & Wilkins, Baltimore, 1998. Elle est utilisée par voie orale pour le traitement des • Medications and mothers’ milk. T Hale, Ed Pharmasoft Medi- diarrhées, et n’est alors quasiment pas absorbée ; cette voie d’administration ne donnera lieu à aucune excrétion lactée. L’association des consultantes en lactation IBCLC francophones propose 1 et 2 février 2002 - Hôtel des Bains – SAILLON (Suisse) Renseignements, programme et inscription auprès de :
Véronique AIRIAU – avenue de Monchoisi 9 – 1006 LAUSANNE (Suisse) Tél : 00 41 21 601 99 50 - E-mail : [email protected]

Source: http://monamourdetribu.hautetfort.com/media/00/01/200046828.pdf

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RES EXTENSA 1 por qué de vos en vos este jumento carga la palabra se despeña en cuerpo contra sombra y frágil o temida yo hube de servir el hambre en caldos tristes composturas suaves del morir: te nombro 2 ahora bebo la penumbra subo del tendón al cielo cimitarra en vos por el aciago linde - por los cuerpos - duele tu mitad febril la permanencia suave de tus manos subo 3 es de noche salgo de

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State of California—Health and Human Services AgencyLocal ID Number ___________________________California Department of Public Health Center for Infectious Diseases( Please use the same ID Number on the preliminary and fi nal reports to allow linkage to the same case.) Infectious Diseases BranchSurveillance and Statistics Section CASE REPORT PATIENT INFORMATION Primary Language 

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